Ask, réseau social créé le 16 juin 2010 en Lettonie, est l'objet de plusieurs critiques et mécontentements. En effet, Ask permet des échanges entre utilisateurs de façon anonyme ou non et peut provoquer des situations de cyber-harcèlement.
Les victimes
Une jeune anglaise âgée de 14 ans s'est suicidée après avoir reçu des messages d’insultes et d’intimidation. Elle s'appelait Hannah Smith. Elle s'était inscrite pour trouver des conseils, mais bien vite elle reçoit des messages de haine comme : «Va mourir» ou encore «Tu es moche, meurs et tout le monde sera content». Poussée à bout, cette adolescente a été retrouvée par sa grande sœur, pendue dans sa chambre. Deux autres internautes, utilisant Ask, victimes de cyber-harcèlement, se sont donné la mort à l'âge de 15 ans et 13 ans. La grande sœur de l'une des deux victimes, désepérée, a également mis fin à ses jours. Cela nous montre que c'est une chaîne sans fin. Sans ce réseau social, tous ces suicides ne seraient pas arrivés.
Messages postés par Hannah sur Ask.fm (Source : Mirror.co.uk)
Les 50 modérateurs de ce réseau social dénoncent le nombre de questions trop important pour pouvoir être réactifs : 30 millions de questions et autant de réponses sont postées chaque jour. Les modérateurs disent ne pas pouvoir «fournir partout».
Puisque que les modérateurs ne s'occupent pas de surveiller les comptes de chaque utilisateur, Ask est devenu un danger publique.
Manon et Eva, 2°5