En France, 16 000 adolescentes de 15 à 18 ans se retrouvent enceintes chaque année.
4500 adolescentes mineures mènent leurs grossesses à terme, soit 3 naissances pour 1000 femmes, malgré une nette diminution depuis les années 70 (11 000 naissances chaque année avant 1970). Le taux de naissance chez les mineures reste bas comparé à celui des Etats-Unis, qui est 10 fois plus élevé, ou à celui de l’Angleterre (4 fois plus élevé). La majorité des filles enceintes ont 17 ans : il est très rare, voire exceptionnel, de voir une fille enceinte à 15 ans.
Ce phénomène touche tous les milieux sociaux. C’est souvent suite au premier rapport (moins de 6 mois après la rencontre avec le père) que la fille tombe enceinte. Cependant, les adolescentes enceintes sont souvent en échec scolaire et accueillent la maternité comme un statut social. 3 grossesses sur 5 mènent à une interruption volontaire de grossesse, principalement chez les filles qui souhaitent continuer leurs études. Elles sont assez mal vues et souvent critiquées car la société ne voit pas les adolescentes comme des mères mais comme des étudiantes. Un regard assez mauvais est donc porté sur les mères adolescentes, que ce soit en France ou dans n’importe quel autre pays Européen. Il est compliqué de combiner les études avec un enfant et la majorité des adolescentes – enceintes ou non – pensent qu’avoir un enfant aussi jeune, c’est gâcher sa jeunesse.
QUIRIN Mélisande 2nde5