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© 2014 by The Untitled Magazine
• Formes arrondies • Vergetures • Boutons • Cicatrices • Et pourtant toujours plaisante
80 millionsde poupées Barbie vendues par an dans le monde. Du haut de ses 54 ans, elle connait un succès fulgurant, sera-t-elle toujours à la hauteur ? « [...]J'ai voulu montrer que c'était très bien de ressembler à une personne normale. » dit Nicolas Lamm créateur de la poupée Lammily. Depuis le 19 Novembre 2014 une nouvelle «Barbie» est apparue sur le marché aux États-Unis, et connait un réel succès. Va-t-elle détrôner la classique Barbie ? Possible.
Lammily
Elle se prénomme Lammily, elle possède des proportions plus représentatives du corps des femmes. La poupée possède les mensurations moyennes d’une jeune fille de 19 ans. Son maquillage est plutôt naturel, ses cheveux sont bruns et sa garde-robe est plus décontractée avec des vêtements variés, composés de robes ou de pantalons et qui ne s'arrêtent pas forcément au rose bonbon, contrairement à sa concurrente. Mais elle possède aussi dans son dressing des robes moulantes et des talons hauts tout comme la Barbie ordinaire. Des autocollants sont fournis avec cette poupée, pour pourvoir mettre un supplément de boutons, de la cellulite ou tout simplement lui rajouter des lunettes de vue, des cicatrices, des bleus, des piqûres de moustique ou encore des tatouages.
Bonnes intentions
Contrairement à ce que pensent certaines personnes, cette « Barbie du futur » n'a pas été créée par Mattel (société fondatrice de Barbie), mais bien par Nicolay Lamm. Nickolay Lamm, est un jeune graphique et artiste, il est plein de bonnes intentions. «Le concept de Lammily, c'est qu'il faut savoir s'accepter comme on est dans un monde qui vous pousse à toujours être conforme aux standards. Je voulais montrer que la réalité, c'est cool.» dit-il. « Je me suis souvenu avoir cherché à acheter une poupée pour faire un cadeau, elles ressemblaient toutes à des top models. Je n'ai rien contre les top models mais ça donne l'impression que quelque chose cloche chez vous. J'ai voulu montrer que c'était très bien de ressembler à une personne normale. » confie-t-il à l'AFP. En proposant aux jeunes filles une poupée imparfaite, qui ne correspond pas aux critères de beauté irréelle, il pense «casser les codes» et mettre fin aux complexes dont souffrent beaucoup d'adolescentes en les aidant à avoir une meilleure image d'elles-mêmes.
« Je l'adore »
Une expérience filmée dans une classe de CE1 aux États-Unis montrent les réactions face à la poupée : « Je l’adore, elle ressemble à une vraie personne » s'exclament-ils ainsi dans l'extrait vidéo.
Mais que sera Ken sans sa Barbie ? Y aura-t-il un Ken Lammily ? Y aura-t-il une suite à cet amour ? Ken prendra-t-il du poids ?
Amandine R. et Ilona R. Seconde 3