Le 30 septembre 2015 un scandale éclate. Dans le viseur : le groupe Volkswagen. Plus de 948 000 véhicules sont concernés en France.
L'affaire Volkswagen est un scandale industriel lié à l'utilisation par le groupe Volkswagen, entre 2009 et 2015, de différentes techniques visant à diminuer frauduleusement les émissions polluantes de NOX et de CO2 de certains de ses moteurs diesel et essencer lors des tests d'homologation.
Les investigations menées par l'EPA(l'Environmental Protection Agency)à partir de mai 2014 révèlent que Volkswagen triche sur les rejets de la version V6 TDI, version 3 l de cylindrée. Selon l'EPA les modèles de 2014 à 2016 utilisent aussi un logiciel destiné à contourner les tests, divisant par 9 les émissions de NOx. Ce moteur serait monté sur des , Audi et Porsche. Ce moteur détecterait lui aussi la procédure de test et augmenterait temporairement la température de ses convertisseurs catalytiques pour passer les normes.
La fraude de Volkswagen porte surtout sur un activant le dispositif de dépollution de NOX en condition normale de circulation, hors des tests des régulateurs. Ainsi, à l'exception des tests, ces moteurs polluaient sans entrave. Selon le groupe, plus de11 millions de véhicule ses marques Volkswagen, Audi, Seat , Skoda et Porshe sont concernés à travers le monde, même ses moteurs haut de gamme V6 3.0L. L'affaire, sans équivalent dans l'histoire automobiles , est révélée en parl'environnement (EPA) et a entraîné la démission du président du directoire du groupe Martin Winterkon . Plusieurs pays enquêtent actuellement afin d'établir précisément les faits. Aux États-Unis, l'EPA a déjà prouvé que c'est Volkswagen qui a créé ce logiciel fraudeur.Le 4 novembre 2015, Volkswagen fait état d'irrégularités sur les émissions de CO2 de 800 000 véhicules, vendus en Europe. La fraude aurait été découverte durant l'enquête interne diligentée à la suite du scandale initial. Si la majeur partie est constituée de modèles diesel, la fraude implique cette fois des motorisations essence jusqu'ici épargnée (98 000 véhicules). Selon le quotidien allemand FAZ, le modèle Volkswagen Golf Blue Motion commercialisé avec un taux de CO2de 90 g/km, aurait due être vendue avec une émission de 100 g/km. Les modèles impactés seraient les VW Polo, Golf et Passat, les Audi A1 et A3, les Skoda Octavia et les Seat Leon et Ibiza.
Près de deux mois après les premières révélations de fraude par l'EPA, certains médias affirment que cette tromperie entraînera inexorablement des procès et des annulations de ventes.
Le problème, révélé par l’enquête interne, aurait dû apporter du crédit au constructeur et mettre en avant sa volonté d'en finir avec les erreurs du passé. Mais tant en bourse que dans les médias, la tricherie prend le pas sur la clarification.
Le 2 novembre 2015, l'EPA accuse Volkswagen de tricher sur les rejets la version V6 TDI, version 3 l de cylindrée. Selon l'EPA les modèles de 2014 à 2016 utilisent aussi un logiciel destiné à contourner les tests, divisant par 9 les émissions de NOx. Ce moteur serait monté sur des VW, Audi et Porsche. Ce moteur détecterait lui aussi la procédure de test et augmenterait temporairement la température de ses convertisseurs catalytiques pour passer les normes.
Après avoir pourtant a rejeté ces accusations, Volkswagen-Audi a finalement été contraint d'admettre avoir aussi utilisé un logiciel trompeur pour truquer les émissions et la pollution réelle de ses moteurs V6 3.0L turbodiesel de ses Audi Q7, Audi A8, Porsche Cayenne et Volkswagen Touareg notamment. Le groupe Volkswagen a du stopper la commercialisation des marques et modèles incriminés en Amérique du Nord.
A quelques semaines de la Conférence de Paris sur le climat, le premier constructeur automobile mondial est dans la tourmente. Volkswagen a avoué avoir installé sur des véhicules à moteur diesel un programme permettant de tricher lors du passage des contrôles anti-pollution. C’est un comble pour un industriel qui avait justement mis en avant sa capacité à produire des voitures fonctionnant avec un diesel « propre ». Dévoilée aux États-Unis, l’affaire s’étend dans plusieurs pays. Des millions de véhicules sont concernés.
Les voitures à moteur diesel sont déjà accusées d’être responsable de la mort de nombreuses personnes chaque année. Elles rejettent des micro-particules qui vont se loger dans les alvéoles des poumons. Cette pollution discrète touche donc toute la population, et c’est une véritable bombe à retardement.
C’est pourquoi logiquement les contrôles devraient être encore plus drastique. Pour protéger les habitants de sa commune, la Mairie de Paris a choisi d’interdire progressivement la circulation des véhicules diesel sur son territoire, en commençant par les plus anciens.
Cette affaire met le doigt sur l'enjeu de la COP21 qui s'est réunie à Paris en décembre 2015. Pour augmenter leur profit, des industriels ne s’embarrassent pas de scrupules et mettent la vie des gens en jeu, sans compter les attaques à la biodiversité. C’est ce système qui est en place, et qui utilise pour se développer des énergies polluantes. Il est totalement dans l’impasse, c’est ce que montre l’affaire Volkswagen.
La réduction puis la supression des émissions de gaz à effet de serre impose donc une remise en cause de ce modèle. C’est pourtant possible. Entre 1998 et 2010, La Réunion avait montré une autre voie en se lançant dans la bataille pour l’autonomie énergétique en 2025 grâce aux énergies renouvelables. Cet objectif concilie la protection de l’environnement et la création d’emplois. Gageons qu’au mois de décembre, cette marche vers le progrès puisse reprendre. La Réunion n’est pas la seule à en avoir besoin, le monde entier est concerné.
Pierre-Louis et Karam, 2de4